Syndrome 1866 (Tsumi to Batsu)
Syndrome 1866 est l’adaptation libre dans le Japon contemporain du roman russe Crime et Châtiment de Dostoïevski, paru en 1866.
Adaptations de romans en BD Futabasha Seinen
Miroku est un jeune homme brillant... mais seul. Il a cessé de suivre ses cours à l'université et ne se présente plus à ses petits boulots. Survivant uniquement grâce au peu d'argent que lui fait parvenir sa soeur, il vit reclus chez lui, enfermé dans ce minuscule studio qui ne ressemble plus qu'à un dépotoir. Résigné, mais rempli de doutes, il se sent coupable d'avoir choisi de ne plus prendre part à cette société qu'il estime malade alors qu'une vie honnête mais banale lui serait si facilement accessible. Mais l'étude de la nature de l'homme, de ce qu'il peut produire de pire et son fonctionnement, accapare sans cesse son esprit. C'est son obsession.
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Date de parution | 10 Mars 2010 |
Statut histoire | Série terminée 10 tomes parus |
Les avis
Je ne me suis pas douté qu’il s’agissait d’une adaptation du roman russe Crime et Châtiment de Dostoïevski, paru en 1866. Je me suis laissé totalement embarqué par cette histoire qui m’a paru fort intéressante sur la problématique des crimes légitimes. Cela résonne sans doute avec l’affaire du moment où notre Président a accordé une grâce partielle à une femme qui avait tué son mari après avoir subi une vie de souffrance et d’humiliation. Oui, on se pose la question du crime légitime. Tous les meurtres ne sont pas condamnables. Je pourrais prendre comme exemple celui de Ben Laden. On va suivre le parcours chaotique d’un jeune étudiant qui s’est totalement renfermé sur lui-même alors qu’il avait les capacités de faire de brillantes études. On va vivre le personnage jusque dans ses réflexions torturées. On est clairement dans un récit purement psychologique. Le point faible de cette série se situe au niveau du graphisme qui ne casse pas des briques. Les traits manquent de détails et sont assez grossiers. C’est un manga fort intrigant à l’ambiance plutôt noire. J’aime les seinen qui sont adultes et mâtures avec un scénario riche et des personnages profonds. Le dénouement sera agréable mais sans surprise. Les dix tomes tiennent la route avec des hauts et des bas. Attention, toutefois aux plus jeunes car on se retrouve réellement dans la tête d’un tueur. Cela pourrait donner des idées !
Mouaif, ce Syndrome 1866 n'est pas ce qui m'a été donné de lire de meilleur ces derniers temps, je suis relativement mitigée, j'ai un peu du mal à sortir un avis pour le coup. Tout est moyen. Le dessin est relativement neutre et sans personnalité. Disons qu'il sert de support à l'histoire mais ne casse vraiment pas des briques. L'histoire quant à elle pourrait rendre la série intéressante malgré tout, mais il me faudra encore quelques tomes pour être éventuellement convaincue. J'ai bêtement été attirée par l'étiquette "13ème rue" collée sur la couverture (et le résumé que j'avais lu quelques jours avant sur le site manga-news quand même), mais ça ne vole, pour l'instant, pas plus haut qu'une bête série policière télévisée même si quelques ingrédients (le côté déjanté et détaché des réalités du jeune héros, les liens avec les Yakuzas de la lycéenne proxénète par exemple) me laissent quelqu'espoir de voir les choses décoler par la suite. Un début de série timoré, mais à qui je laisse encore une chance de me convaincre. Pas mal sans plus, mais à suivre, des fois que... Après lecture de 2 tomes 3/4, je ne suis finalement pas convaincue... non que l'histoire ne soit pas intéressante, mais le dessin est plutôt quelconque et la manière de raconter légèrement soporifique... tant pis !
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