Rohan au Louvre
Cinquième volume de la collection de bande dessinée en collaboration avec le Musée du Louvre, rohan au Louvre, du dessinateur japonais Hirohiko Araki, en est certainement le livre le plus surprenant. Le plus international aussi, puisqu’il s’agit d’une création originale, en couleur directe, de ce mangaka célèbre en son pays pour sa série Jojo’s bizarre (63 volumes publiés).
Le Musée du Louvre Peinture et tableaux en bande dessinée Shueisha
Une enquête sur un tableau à la réputation sulfureuse peint il y a deux cents ans par un peintre japonais, répertorié au Louvre mais introuvable. Une enquête haletante au cœur du plus grand musée du monde. rohan Kishibe est un jeune mangaka. Pendant ses vacances, il fait la connaissance d’une jeune femme, Nanasé, qui loue une chambre chez sa grand-mère. Le voyant dessiner, elle lui parle d’un tableau, certainement le tableau le plus étrange au monde : celui de Nizaémon Yamamura, peint avec la couleur la plus noire jamais créée, dont la matière aurait été extraite d’un grand arbre, vieux de plus de 1 000 ans. Un tableau maudit, car le peintre fut condamné à mort par son Seigneur pour avoir abattu cet arbre vénérable. Le tableau échappa de peu à la destruction et fut acheté par un conservateur du Louvre, deux cents ans auparavant. À la fin de l’été, rohan rentre chez ses parents et oublie cette histoire. Dix ans plus tard, devenu un professionnel reconnu, rohan entend parler à nouveau de ce fameux tableau noir. Profitant d’un séjour à Paris, il décide alors d’aller le voir au musée du Louvre. Las, le tableau, s’il apparaît bien dans les répertoires du musée, semble avoir disparu...
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Date de parution | 08 Avril 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ce Rohan a vraiment une tête à claques : je lui décerne le grand prix. Il ne se prend pas pour n'importe qui avec un air arrogant et si sûr de lui. Le moment le plus hilarant est quand il est interpellé par de jeunes Japonais devant le Louvre qui lui demandent une dédicace et qu'il répond que ces derniers manquent de respect en se sapant comme des skateboarders. Le mec, il ne s'est pas jugé lui-même avec ses pantalons laissant dépasser le caleçon et son bandanas rose-flashy ! Pour le reste, il s'agit d'un tableau maléfique caché dans les caves du célèbre musée et qui exerce un pouvoir morbide. Le récit est assez prenant et on va jusqu'au bout. Cela introduit une touche de mystère à ce célèbre musée qui n'aurait pas besoin de publicité. J'ai bien aimé pour une fois lire un manga très coloré. Cela change de l'éternel noir et blanc. Le dessin est de qualité tout comme l'édition d'ailleurs, je le reconnais volontiers.
"Rohan au Louvre" est une curiosité dans le catalogue Futuropolis. Il s'agit d'ailleurs du premier manga édité chez eux. La place de ce récit dans la collection co-éditée avec le musée du Louvre est discutable. Le Louvre a une place des plus réduites dans cette histoire. Il faut donc chercher ailleurs le lien entre ce musée et cette BD. J'imagine qu'il s'agit d'un moyen de toucher une nouvelle population et de s'ouvrir à cette culture du soleil levant. Avant d'attaquer la lecture de cet opus, il ne faut pas s'attendre à du culturel. Le scénario est fantastique dans la lignée des films d'horreur psychologiques si nombreux dans le cinéma japonais. L'hommage à ce style semble plus prononcé que celui qui devrait être naturellement fait au musée du Louvre. Sorti de ce contexte, j'ai passé un bon moment avec ce manga. L'histoire est assez classique mais l'auteur maitrise son sujet et contient l'attention du lecteur. Le dessin est très fin, typé manga. La mise en couleur est parfois criarde et m'est apparue étrange. Sur ce point la couverture ne trompe pas le chaland !! Je ne pense pas qu'il faille dénigrer ce one shot. Il y a certes une erreur de casting éditorial mais seul le prix élevé me fait déconseiller l'achat. A ce prix j'attends du plus consistant.
« Rohan au Louvre » ? C’est à mon avis l’album de trop de la collection « Musée du Louvre ». Pourtant, l’idée de concevoir cet album est plutôt bonne : celle de faire concevoir une aventure ayant pour cadre le musée du Louvre à un mangaka, ça ne s’était jamais fait jusqu’à maintenant. Mais, après lecture, il faut reconnaître une chose : ce récit aurait pu se passer dans un château fort ou dans des ruines perdues en pleine forêt amazonienne, on n’aurait pas vu la différence ! Pourquoi diable avoir donné l’aval à ce scénario ridicule ! Tiens, en parlant d’histoire, voilà ce que nous propose Hirohiko Araki : un jeune mangaka, par l’intermédiaire d’une femme qu’il a connue dans son pays, se met en tête de retrouver un tableau maudit qui se terre dans les entrailles du musée du Louvre… Après l’avoir découvert, d’étranges évènements se mettent à se produire. Vous trouvez ce scénario original vous ? A mon avis, on dirait une histoire rédigée pour de la fantasy ou du médiéval fantastique ! A quoi sert sa situation au musée du Louvre ? A rien ! A part remplir sûrement une des obligations éditoriales qui impose comme décor le célèbre musée français. Le lecteur n’y apprendra rien du Louvre, ah si, il y a juste une case qui nous explique comment sont appelées les ailes du bâtiment, point barre ! Quant à l’histoire, son intérêt est nul ! A un moment donné du manga (l’album se présente et se lit de droite à gauche comme une bd japonaise), le récit se met à partir dans du délire fantastique digne des phénomènes à la Akira ! (Bon, j’en rajoute un peu trop mais c’est exactement l’effet que ça m’a fait !) J’ai horreur de ça ! De plus, les explications sur ces évènements qui concluent ce manga me sont apparues ridiculement tirées par les cheveux ! Si ce scénario ne m’a aucunement convaincu, qu'en est-il pour le dessin ? Pareil, je n’ai pas du tout aimé ! Le graphisme semble rester en état de crayonnés, d’habitude, ça ne me gène pas du tout sauf que ça se voit bien que l’auteur a un style très académique : Le visage de ses personnages est construit comme s’il n’avait suivi point par point les recommandations d’un professeur de l’école des beaux-arts, c’est à dire en décomposant chaque visage selon les mensurations standards d’un être humain. Le résultat donne un coup de patte qui manque cruellement de spontanéité et de souplesse ! Au niveau de la mise en couleurs, à mon avis, ce n’est pas non plus génial ! Certes, on voit bien que l’auteur a fait des recherches d’ambiances mais pourquoi avoir utilisé des tons et des aplats vraiment pas agréables à contempler ?! En conclusion, « Rohan au Louvre » est pour moi une des pires réalisations publiées par les éditions Futuropolis jusqu’à ce jour : scénario ridicule, dessin très académique, il n’y a rien à sauver dans ce manga !
Cet album risque en effet d'en dérouter plus d'un... Déjà c'est le premier manga publié chez Futuropolis, maison d'édition à l'image à la fois "haut de gamme" et "expérimentale". Ici ce nouvel album co-sponsorisé par le Musée du Louvre est donc un manga, d'abord réalisé en français avant d'être publié au Japon... Il nous conte une étrange histoire, celle d'un tableau maudit, une oeuvre d'art qui aurait causé la mort de tous ceux qui l'auraient approchée de trop près... [SPOILER] Au final c'est une histoire de manipulation mentale, une réaction chimique provoquée par un pigment spécial... J'y ai moyennement cru, mais pourquoi pas après tout, les contes orientaux regorgent d'histoires de ce type...[FIN SPOILER] L'histoire n'est pas des plus classiques, elle va surprendre pas mal de lecteurs, pour peu qu'ils rentrent dans l'histoire. Car le trait d'Araki est, il faut bien le dire, assez spécial. Dans un style typiquement manga, mais avec une mise en scène plus européenne, il n'est pas toujours simple d'accès. La plupart des personnages ont des airs étranges, comme issus d'un monde parallèle... Le look des accompagnateurs de Rohan, par exemple, sont tous bizarres. Nanasé, elle, est assez jolie sur la plupart des cases, une sorte de beauté intemporelle que l'auteur a bien su rendre. Une histoire bizarre, sans doute la plus bizarre de la collection, et un album que l'on pourrait qualifier d'OVNI... A lire si vous aimez les étrangetés.
Un manga publié par Futuropolis dans sa collection Louvre… pourquoi pas ? Graphiquement c'est plutôt joli, c'est d'ailleurs ce qui m'a incitée à lire cette production d'autant que le format assez grand le met bien en valeur. Seulement voilà le scénario est proche du néant, on part pourtant d'une bonne idée : un tableau dont l'encre d'un noir absolu serait maudit et au final ça dérive vers le gore total, comme ça sans prévenir et hop c'est fini, s'ensuit un petit épilogue pour faire sérieux... Bref, parce qu'il est bref aussi, malgré ces 128 pages qui se lisent à la vitesse du son ! J'allais m'arrêter là, mais non j'oublie encore un détail de taille ! Le prix ! Aussi gros que le scénario est minuscule ! J'ai laissé volontairement l'éditeur s'exalter dans son résumé de l'histoire et en faire un portrait on ne peut plus alléchant... que d'humour !
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