Parker
Will Eisner Award 2010 : Best Adaptation from Another Work (tome 1). Will Eisner Award 2012 : Best Graphic Album: Reprint Will Eisner Award 2013 : Best Adaptation from Another Work (tome 3). Will Eisner Award 2014 : Best Adaptation from Another Work (tome 4). Will Eisner Award 2023 : Best Graphic Album: Reprint Trahi par la femme qu'il aimait et doublé par son partenaire sur un coup de l'autre côté du pays, Parker le voleur professionnel rallie New York avec une idée fixe : se venger et récupérer sa part du butin. Sa méthode : froide, brutale, implacable.
Adaptations de romans en BD Auteurs canadiens Bichromie IDW Publishing Voleurs et cambrioleurs Will Eisner Awards
Trahi par la femme qu'il aimait et doublé par son partenaire sur un coup de l'autre côté du pays, Parker le voleur professionnel rallie New York avec une idée fixe : se venger et récupérer sa part du butin. Sa méthode : froide, brutale, implacable.
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Date de parution | 26 Mars 2010 |
Statut histoire | Série terminée (1 cycle de 2 tomes, puis 2 tomes indépendants) 4 tomes parus |
Les avis
Très bonne bd d'ambiance, un récit bien mené et des dessins agréables. Les personnages sont hauts en couleur et le design particulier aide a donner a cette bd une ambiance particulière. Le scénario est efficace bien qu'un peu classique et la bd a une certaine fluidité. Bref, une bonne bd qu'on pourrait qualifier de "cinématographique". Edition après lecture du second tome : Ajout d'une étoile. Cette série est superbe et le scénario aux petits oignons !
Une très bonne surprise, une fois qu'on s'habitue aux cadrages serrés et au trait anguleux. Au demeurant, le dessin s'adapte très bien à cette histoire de vengeance d'un gangster, dans le New-York des années 60. Un noir et blanc (et bleu) très comics, nerveux et efficace. Etonnamment, on a l'impression que les hommes et les femmes ne sont pas dessinés par la même main. Eux tout en angles et en ombres, tendus, rigides, traçés à grands traits. Elles, arrondies, enfantines, claires, aux visages parfois cartoonesques. Des poupées barbie mal grandies au pays de Big Jim. Trop différents pour se comprendre derrière leur apparence de fantasme. Les uns et les autres semblent sortis de pubs de la même époque, pubs d'after-shave ou réclames pour des bas nylon. Icone de virilité aux mâchoires serrées, Parker a un compte à régler avec celui qui l'a trahi et envoyé au trou. Brute efficace incapable d'extérioriser ses sentiments autrement que dans la frénésie sexuelle -après chaque coup réussi ou chaque meurtre- il part en chasse de son gibier, laissant une trace sanglante sur son passage. Comme souvent dans les récits américains, chaque personnage semble désespérement seul dans la jungle des rapports humains, où l'apparence est une arme, surtout pour les faibles. Parker n'est somme toute que le produit trop parfait d'une société qui vénère les forts et les héros solitaires et brise ses perdants. Une histoire proche de Sin City, en somme, mais en plus intelligent. Pas de complaisance dans la violence, pourtant omniprésente. Pas de manichéisme sommaire. On attend la suite avec impatience.
Ayant déjà fait l'objet de deux adaptations cinématographiques ( "Point Blank" [Le point de non retour en VF] en 1967 de John Boorman avec Lee Marvin et "Payback" de Brian Helgeland en 1999 avec Mel Gibson), le roman "The Hunter" (Comme une fleur en VF aux éditions Rivages de mémoire) a les honneurs d'une adaptation en roman graphique alors que son auteur Richard Starck (alias Donald Westlake) nous a quitté il y a peu. Pour ceux qui ne connaissent pas Donald Westlake, il s'agit, pour faire simple, de l'un des plus auteurs de polars du XXième siècle (pour en savoir voir sa fiche Wikipédia) qui a également écrit sous de nombreux pseudos dont le fameux Richard Starck qui a accouché d'une série de livres dont le personnage principal est Parker. "The Hunter" est le premier roman de cette série et qui posera de manière assez emblématique les bases de ce personnage dont, au fil des romans, il faut bien l'avouer, nous n'apprendrons pas grand chose, si ce n'est qu'il organise de manière méticuleuse des casses pour pouvoir ... ne rien faire pendant quelques temps. En ce sens, l'adaptation graphique est fidèle à l'écriture et à l'ambition de son auteur d'origine : à savoir en faire le réceptacle des fantasmes des lecteurs qui pouvaient imaginer les vies antérieurs et futurs de Parker. Les images sont surchargés de silence et de hors champs qui laissent le lecteur imaginer ce qui se passe dans le cadre. J'avais déjà remarqué ce roman grahique en VO dans les étals de mon libraire et avait presque failli l'acheter et il a fallu que la traduction de l'éditeur Dargaud achève son oeuvre : A savoir délester mon portefeuille de quelques billets déjà bien solitaires tout comme le fait Parker. Alors, disons le simplement, c'est une belle réussite ! Le découpage et les dessins sont tous simplement somptueux. Le traitement de la couleur donne à l'ensemble un vrai produit polar noir comme on les aime bien que le pantone soit très clair. Ce contraste dans les couleurs et dans le contenu est aussi surprenant que réussi. Quand à l'histoire, il m'est difficile de la juger, la connaissant si bien, je n'ai eu aucune surprise mais de ma mémoire de lecture tout a été respecté. Pour ce qui est de la traduction de Tonino Bencquista, elle est certainement assez fidèle bien que la vraie poésie repose dans les images de Cooke et non pas dans le texte tout comme l'était dans les romans de Starck où la poésie se faisait dans la tête du lecteur et non pas sur le fil des lignes. En bref, un bon polar comme on aimerait en lire plus souvent et j'attends la suite avec impatience !
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