Le Chat qui courait sur les toits

Note: 2.7/5
(2.7/5 pour 10 avis)

Dans un lointain royaume, la naissance d’un prince héritier devait régler tous les problèmes. Mais la nature est parfois facétieuse et le bambin devint un monstre composé d’un humain à tête d’animal changeant au gré des saisons.


Cirque & Saltimbanques Signé

Dans un lointain royaume, la naissance d’un prince héritier devait régler tous les problèmes. Mais la nature est parfois facétieuse et le bambin devint un monstre composé d’un humain à tête d’animal changeant au gré des saisons. De grandes précautions ont été prises pour étouffer l’affaire, mais l’enfant finit par s’échapper. C’est au cœur de la forêt que le petit prince protéiforme apprendra à voir au-delà de son reflet... Michel Rodrigue retrouve avec bonheur le souffle du féérique.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Avril 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Chat qui courait sur les toits © Le Lombard 2010
Les notes
Note: 2.7/5
(2.7/5 pour 10 avis)
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16/04/2010 | Miranda
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L'avatar du posteur bamiléké

Je n'ai pas accroché à cette série. Pourtant j'avais bien aimé Le Prince des Ecureuils, dessiné par Hausman, qui était dans le même registre. Malheureusement je trouve le scénario vraiment trop banal malgré une idée de départ assez originale. Le souci si l'on veut détourner un conte ou une fable est qu'il faut entretenir cette originalité (Le Prince des écureuils) ou construire le récit avec beaucoup d'humour comme pour Les Nouvelles aventures du Chat Botté ou" Les 7 ours nains" par exemple. Or ici je ne lis rien d'original. J'ai l'impression que Rodrigue picore à droite et à gauche des éléments déjà utilisés (Masque de Fer, Blanche Neige, Capitaine Fracasse, Chat Botté) et y ajoute des dialogues assez pompeux (Eschyle, Shakespeare). Cela m'a très vite ennuyé. Le graphisme d'Hausman aurait pu rattraper le coup. Mais ici je le trouve plus près d'une suite d'illustrations que d'une dynamique de BD. De plus je trouve que les métamorphoses continuelles du prince ne facilitent pas à la cohérence du personnage. Pour augmenter ma déception j'ai trouvé la mise en couleur vraiment terne et triste. Dommage.

01/02/2023 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Une jolie BD qui pourrait être lue comme la genèse du Chat Botté. Hélas c'est à mon sens seulement joli. Tout cela bien sur grâce au trait de R. Hausman plein de grâce, de poésie, ses planches donnent envie de côtoyer de tels paysages et la colorisation apporte avec ses touches pastels une ambiance qui colle parfaitement à l'histoire. C'est très beau, enfantin sans être niais. Le problème principal qui m'empêche de mettre une note supérieure, c'est que l'histoire m'a semblé être un peu convenue. C'est dommage car j'aurais aimé que les auteurs appuient un peu plus sur ces histoires de métamorphoses du jeune prince, sa détresse, son mal être. Au final nous avons là une histoire assez banale mais extrêmement bien dessinée. Elle devrait plaire aux plus jeunes qui trouveront peut être dans la contemplation des planches l'occasion de rêver un peu.

14/07/2015 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
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J'avais vraiment envie d'aimer ce conte, mais malheureusement ça ne s'est pas produit. Le dessin est très bien et je n'ai jamais autant aimé le style de René Hausman que dans cet album (dans les autres albums de lui que j'ai lus, cela me laissait un peu indifférent). Le problème vient du scénario. L'idée de départ n'est pas mauvaise, mais je trouve le rythme trop lent. Il faut au moins le 1/3 de l'histoire pour que le prince découvre qu'il est différent des autres. Bref, j'ai décroché après une dizaine de pages. Ensuite, il se passe des trucs certes pas mal, mais il n'y a rien qui m'a fait entrer dans l'histoire. Rien qui me donnait envie de continuer l'histoire. Je me suis donc ennuyé en lisant cet album même si j'avoue que j'ai été surpris deux ou trois fois.

12/05/2012 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Comme à chaque fois que je lis du Haussman, je me dis que l'intrigue n'est guère surprenante. Est-ce un de ces éternels préjugés ? Non, juste une simple constatation personnelle en accord avec ma pensée et mon ressenti à la lecture de cette bd. Il faut dire qu'à force de lire, on peut se faire une idée de ce que l'on aime ou pas. Nous avons droit en l'espèce à un conte enfantin qui pourrait s'apparenter àune espèce de genèse du fameux chat botté. Pour autant, nous sommes loin de l'univers de l'ogre Shreck. Le méchant est toujours le frère du roi qui lui ravit la couronne et qui doit se débarrasser de l'encombrant héritier à tête de chat. Cela se laisse lire agréablement. Les enfants apprécieront sans doute plus que les adultes sauf les fans qui resteront attachés aux traits si caractéristiques du maître.

10/06/2011 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
L'avatar du posteur Pierig

A la lecture d’autres avis, je suis surpris de voir que son trait déplait à plus d’un. Moi, je suis sous le charme même si tout n’est pas parfait (les humains par exemple). Certes, son trait, proche de l’illustration, n’est pas des plus adaptés pour la bd. Mais il distille une ambiance unique en phase avec les contes et le petit monde de la forêt. Par contre, je n’ai pas été captivé outre mesure par ce récit malgré l’accroche originale du début. C’est relativement plat et on a l’impression que tout est orchestré, un peu comme dans une pièce de théâtre. Aucun effet de surprise donc. Le final est, de plus, quelque peu précipité. Pour l’anecdote (Mac Arthur me corrigera sans doute), j’ai cru reconnaître le château de Durbuy (la plus petite ville de Belgique). Bref, rien que du classique, du pas surprenant et c’est dommage . . .

16/09/2010 (modifier)

Le conte s’avère un exercice très délicat tant le lecteur souhaite y voir à la fois un dessin de qualité et une histoire aux codes relativement stricts tout en laissant une créativité permettant de renouveler le genre sans trahir son public et ses repères. Dans ce cadre, cet album s’en sort avec talent jusqu’aux dernières planches. Le dessin nous envoie dans un monde fantastique magnifique. Les couleurs ont supprimé les traits pour la plus belle lisibilité des planches. J’aimerai voir un jour les planches originales tant celles-ci doivent ressembler à de magnifiques tableaux. Evidemment les personnages déformés sont loin d’une réalité, mais ils portent une créativité graphique portant le monde dans un passé fantastique propice aux contes. Les décors participent à une rêverie juste. Le scénario se trouve habituellement le point faible du conte, souvent trop basique, trop plat, trop moral, ou trop faux il se pose ici jusqu’au 2/3 du récit dans un classicisme certain mais très agréable y compris pour un adulte. Evidemment les gentils sont traqués pour leur différence, mais une fluidité d’ensemble associé à des méchants pas si simples donnent au récit une allure vraiment agréable. S’il on en était resté là cela aurait valu un « vraiment bien ». Hélas le retour du fils en son royaume parait pour le coup beaucoup trop difficile à avaler dans les réactions des gens. En deux planches toute la magie s’effondre pour cause d’invraisemblance trop énorme. Et même si la fin change du « ils vécurent heureux » de manière élégante, le mal est fait. Au final ce récit s’avère élégant, gratifié d’un fort élégant dessin il aurait pu former un très beau conte pour tous. Un deux ex machina trop superficiel en fin de récit classera ce récit dans les bons ouvrages destinés aux enfants que les parents auront plaisir à feuilleter sans laisser une trace indélébile. Je conseille l’achat pour un jeune public.

10/05/2010 (modifier)
Par Cedricval
Note: 3/5

Les contes de fées explorent bien souvent la nature humaine, à travers diverses facéties, ou encore sous le joug d’aventures haletantes et exotiques. Régulièrement les personnages qui les illustrent ont cette particularité d’être profondément singulier, parfois téméraires et parfois craintifs. Dans « Le Chat qui Courait sur les Toits », on se retrouve au coeur même de ces ingrédients efficaces qui composent la douce poésie du conte, dans lequel résonne une douce mélopée. On s’attache ainsi très vite au jeune prince victime des caprices de la nature. On apprendra, comme cela se fait à l’accoutumé, que les hommes qui se révèlent tantôt cruels, peuvent laisser place à une autre race plus complaisante. Michel Rodrigue, qui signe le scénario, compose donc avec la recette du succès. Mais est-ce pour autant efficace ? Peut-être a-t-on déjà eu l’occasion de découvrir de multiples usages de cette savoureuse recette, et oui, on l’oublie souvent mais un conte se construit presque toujours de la même manière. Là où Rodrigue maîtrise son sujet, puisque la narration comme les dialogues sont excellents, il en oublie peut-être cette touche de fantaisie qui aurait pu faire la différence, et certainement pousser le récit un peu plus loin dans l’émotion. Mais que cela ne gâche pas le bonheur de parcourir ce one-shot, puisque René Hausman nous émerveille à nouveau de son dessin si majestueux. Le genre lui sied à merveille, l’auteur est parfaitement à l’aise et on ne saurait être surpris de son talent, je vous encourage par ailleurs à découvrir, si ce n’est déjà fait, la série en 3 tomes de « La Grande Tambouille » aux éditions « Au Bord des Continents ».

21/04/2010 (modifier)
Par iannick
Note: 3/5
L'avatar du posteur iannick

Quand René Hausman aura t-il enfin un scénario à la mesure de son talent graphique ? Certes, « Le Chat qui courait sur les toits » est une bd plutôt distrayante à lire mais elle ne me marquera pas plus que ça. Ça doit faire bien longtemps que René Hausman n’a pas changé de maison d’édition ! Cette fois-ci, l’album est publié chez « Le Lombard » au lieu d’être intégré dans la collection « Aire Libre » de chez Dupuis. Quoi qu’il en soit, la maquette est pratiquement identique d’un éditeur à l’autre avec notamment comme points communs une bonne qualité d’impression et une couverture accrocheuse. Pour ce one-shot, Michel Rodrigue en est le scénariste. Il nous propose un conte moyenâgeux se situant dans un des pays nordiques (vraisemblablement en Belgique ou Hollande) et ayant pour protagonistes principaux un couple royal, des saltimbanques et… un prince déchu par la nature ! Ce dernier est poursuivi dès sa naissance par une malédiction dont on ne connaîtra jamais son origine : celle de se transformer en une tête d’animal dès qu’il fixe du regard l’animal en question ! Alors, je vous laisse deviner le désarroi de ses parents et son trouble lorsqu’il s’apercevra à un age décent qu’il ne pourra pas vivre comme tout le monde ! Ce scénario m’est apparu très classique et sans surprise, c’est le gros reproche que je fais à ce conte. Pour le reste, c’est une bd qui est –à mon avis- assez agréable à lire et sans prise de tête. Même le dénouement m’a semblé très prévisible. Dommage que le lecteur ne saura jamais vraiment comment le couple royal a vécu sa fugue… A titre personnel, je trouve tout de même bizarre que le héros malheureux de cette aventure ne change pas de tête lorsqu’il fixe du regard un être humain quitte à prendre le visage d’une femme… Je trouve aussi bizarre que la population ne soit pas plus agressive envers ce prince ! Mais bon, c’est un conte et par conséquent, il ne vaut mieux pas trop se creuser les méninges au risque de ressortir de cette lecture avec un beau mal de tête !… Je ne reviendrai pas sur le coup de patte de René Hausman car j’adore son dessin ! Je n’ai pas de reproches particuliers à faire sur son travail : la mise en page, la fluidité de lecture, la mise en couleurs aux tons pastels… me sont apparues excellentes dans cet album ! Surtout, je m’aperçois que c’est un auteur dont le style est particulièrement bien adapté à ce genre de scénarii ! Sans être une de mes bds favorites réalisées par René Hausman, « Le Chat qui courait sur les toits » (Petite remarque au passage : ce titre ne me semble pas particulièrement adéquat à ce scénario) m’est apparu comme un conte assez distrayant à feuilleter. Mais, j’avoue que je m’attendais à mieux de la part de ce duo notamment au niveau du scénario où je lui reproche son classicisme.

20/04/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Quel merveilleux illustrateur que ce René Hausman. Et Dieu seul sait si l’univers des contes de fées lui convient. Rodrigue lui en fournit un beau, quoique très classique et l’artiste se régale au fil de planches parfois incroyablement belles. J’en regrette presque le format de l’objet et il m’aurait plu de le découvrir dans un format semblable à celui d’un « Canoë Bay » pour encore mieux profiter du dessin. Certaines planches où seule la narration est présente, et d’autres qui occupent tout l’espace de la page, m’ont vraiment enchanté durant cette lecture. Le scénario est sympa mais pas très original. Je l’ai toutefois bien apprécié pour son classicisme et pour ses petits clins d’œil. Un peu plus de noirceur et d’humour auraient été bienvenus mais le risque de tomber dans du « sous-Yann » (Le Prince des Ecureuils, Les Trois cheveux blancs) aurait été grand. Je respecte donc le choix de Rodrigue, d’autant plus facilement que, comme je le disais, son histoire tient la route et est agréable à lire. Je suis surtout déçu par la scène finale, qui voit notre héros se défaire de l’adversité avec trop de facilité. Ce final me semble précipité et j’aurais préféré le voir se développer sur un plus large espace. Lorsqu’on regrette qu’un livre se referme, c’est qu’on l’a apprécié … ce fut mon cas. Franchement bien, donc !

20/04/2010 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

Un titre intriguant… Le chat qui courait sur les toits…, un dessinateur de rêve… René Hausman… et au final une histoire d'une banalité désarmante. Le début est classique avec un enfant prince maudit dont la tête change et prend l'apparence de l'animal qui le regarde dans les yeux, cela promettait peut-être une suite plutôt originale mais il n'en est rien. Au fur et à mesure que l'on avance on devine les évènements et le pire c'est que ceux-ci se réalisent tels qu'on les avait imaginés, aucune surprise au rendez-vous, même le joli dessin a fini par me paraître fade, tant et si bien que j'ai fini par décrocher de cette banalissime histoire que j'ai finie d'un œil distrait en espérant peut-être une petite pirouette finale qui lui redonnerait un peu de piquant, mais non, là encore rien d'autre qu'une chute décevante. Malgré le titre... l'histoire se déroule essentiellement sur le plancher des vaches et non sur d'éventuelles escalades de maisons. Quel gâchis ! Que de temps perdu à faire de si belles planches pour un scénario sans intérêt !

16/04/2010 (modifier)