L'Ultime Défi de Sherlock Holmes

Note: 2.57/5
(2.57/5 pour 7 avis)

Watson, fidèle ami de Sherlock Holmes, nous raconte la dernière aventure du grand détective.


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Adaptations de romans en BD Ere Victorienne Jack l'Eventreur Sherlock Holmes et cie

Sherlock Holmes part sur les pas du plus sanglant des criminels qu'ait connu l'Angleterre, Jack l'Eventreur. Dans le décor mythique du quartier de Whitechapel, nous assistons à leur implacable affrontement. Watson nous dévoile enfin l'effroyable vérité sur le mythe de Jack l'Eventreur.

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Avril 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Ultime Défi de Sherlock Holmes © Casterman 2010
Les notes
Note: 2.57/5
(2.57/5 pour 7 avis)
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26/04/2010 | herve
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L'avatar du posteur Le Grand A

C’est un bel objet, ça c’est sûr. Un format taille comics américain, une couverture souple et cartonnée, à l’intérieur les pages sont d’imitation ancienne comme si le papier avait été jauni, donnant au livre un aspect carnet de bord, livre d’enquête. L’histoire est somme toute assez banale mais plaisante, la rencontre entre deux mythes de l’imaginaire britannique : Sherlock Holmes et Jack l’éventreur. Le dessin en revanche n’est pas ma tasse de thé même si ça se lit sans difficulté, mais parfois les couleurs m’ont donné une impression de « vomi » (c’est moins jolie du coup mais ça colle à l’ambiance du moment). Je pense que dans l’ensemble des adaptations BDs du plus célèbre des détectives, cette série tient le bon bout et se place dans le haut du panier. Je l’ai acheté pour quelqu’un qui est fan du personnage et cette personne m’a dit que ça lui avait plu. Achat recommandé aux amateurs donc.

01/11/2013 (modifier)
Par Blue Boy
Note: 3/5
L'avatar du posteur Blue Boy

Dans la forme, j’ai trouvé assez originale la façon dont les auteurs se sont replacés dans le contexte de l’époque, en donnant à l’objet un aspect vieilli. Si ce n’était pour l’odeur de neuf, le code-barre au dos, la date de parution et autres annotations diverses, j’aurais pu croire que la BD était d’époque. Le rendu parcheminé du papier contribue à cette impression, de même que les points de trame utilisés pour la colorisation. Un bel objet, donc. Il faut également souligner le soin apporté à la reconstitution du quartier sordide de Whitechapel à Londres, un lieu qui a si bien inspiré Charles Dickens. Certaines cases sont tout bonnement saisissantes de noirceur et traduisent bien la grande misère qui pouvait y régner au XIXème siècle. Si le scénario est certes surprenant, l’adaptation en bd du roman de Michael Dibbin a les défauts de ses qualités, comme si la forme avait cannibalisé le fond. L’intrigue est comme reléguée au second plan dans ce qui m’a paru être davantage un exercice de style graphique. Plus attiré par le côté visuel de l’ouvrage, je ne peux pas dire que j’ai été captivé par l’histoire. D’après moi, il vaudrait mieux lire d’abord le roman avant de passer à la bd.

13/05/2013 (modifier)