Love
Toujours aussi iconoclaste, Hélène Bruller brosse le portrait décapant de son entourage.
Femmes d'aujourd'hui La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis
Aujourd’hui, Hélène Bruller est amour. Comment ? Aurait-elle changé et mis de l’eau dans le vin de son caractère bien trempé et de ses bons mots vachards légendaires ? Que nenni ! Hélène évoque ici ses amis, ses proches, et par le biais de ces exemples concrets, dresse la typologie des profils sociaux des actifs urbains de notre monde contemporain. Un portrait partial, subjectif et corrosif, où tout le monde reconnaîtra ses voisins, ses collègues de bureau ou sa famille… Et quand tout ce petit monde gravite autour d’une seule et même personne qui cherche à mettre en contact les uns et les autres, ça fait des étincelles !
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Editeur
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Genre
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| Date de parution | 17 Novembre 2009 |
| Statut histoire | Strips - gags 1 tome paru |
Les avis
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Hélène Bruller est entouré de personnes bizarres. Au premier rang desquelles Zep, son mari, vendeur de best-sellers phylactérins. Mais aujourd'hui ce n'est pas elle le sujet de la BD, ni lui. Plutôt ceux qui les entourent. Enfin surtout ses amis, à elle. Et ils ne sont pas piqués des vers : entre le carré complètement carré, le hype-gay, la commère, la bimbo, la mauvaise foi girl, l'adolescent attardé et la super nounou, il y a de quoi faire... C'est un peu les Caractères de La Bruyère, mais en version années 2000. Durcissant forcément le trait, enfin du moins je l'espère, Hélène nous gratifie d'une galerie de portrait (24 personnes au total) parfois drôle, parfois pas. La construction des "gags" est toujours la même : une planche où elle se met en situation avec l'un des caractères, une autre où cette personne la rejoint pour un dîner entre amis chez les Bruller-Zep. Et bien sûr sa confrontation avec les autres sacrés numéros. Du coup les réactions s'enrichissent au fil des arrivées, et cette construction est plutôt bien vue et bien construite. Bon, ce n'est pas hilarant, sauf lorsque c'est le Français qui arrive, avec ses gros sabots. Ce n'est pas toujours fin (le portrait de la hippie est pour moi un peu raté, par exemple), mais finalement c'est assez sympathique. Côté graphique, le trait de l'auteure n'a pas progressé d'un iota depuis ses débuts, et sa façon de dessiner les nez est assez horripilante, mais on s'y habitue et on se concentre sur les dialogues, vraiment travaillés.
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