Red River Hotel

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Les pensionnaires du Red River Hotel, à New York, sont bien étranges...


Bulle Noire Institut Saint-Luc, Liège La BD au féminin Les Roux ! New York

Nathan Parks travaille dans une pizzeria avec deux frères, Vinny et Marcello. Il vit depuis peu avec Lisa qu'il a rencontrée en livrant une pizza. Ils sont très amoureux l'un de l'autre. Mais un jour, après lui avoir passé un coup de fil, Lisa disparaît. Plus personne ne la reverra. Après avoir contacté la famille, les amis, la police et les hôpitaux de la ville, Nat est désemparé et se retranche dans le mutisme. Il quitte son appartement et s'installe, par hasard, au « Red River Hotel ». Le réceptionniste comme les occupants sont tous étranges. Mais la bizarrerie de ces rencontres est-elle réelle ou est-ce le fruit de l'imagination de Nat ? Le pauvre va petit à petit perdre le lien avec la réalité, son seul contact restera Vinny. Mais lorsqu'il vient à l'hôtel, celui-ci n'a pas l'air à l'aise du tout... Saurait-il des choses sur cet hôtel ? Et sur la disparition de Lisa ?...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2002
Statut histoire Série abandonnée 3 tomes parus

Couverture de la série Red River Hotel © Glénat 2002
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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05/05/2010 | Spooky
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L'avatar du posteur Agecanonix

J'avoue que je suis bien embété pour noter cette Bd. C'est un polar très second degré avec une certaine fantaisie et un charme un peu désuet, on est plutôt face à un mélange de polar et de fantastique avec cet hôtel très particulier à l'ambiance étrange et aux occupants encore plus étranges, voire excentriques. La série adopte une ambiance complètement décalée, il n'y a pas d'atmophère réellement policière, les auteurs refusent les codes du polar traditionnel, son scénario ne suit pas une norme classique correspondant à la ligne éditoriale de la collection Bulle Noire, c'est trop loufoque, trop absurde, trop fou pour en faire partie, ce qui comme je le disais, rend la notation extrêmement difficile. Tout ceci n'est pas foncièrement déplaisant, mais ce côté écervelé ou sans queue ni tête finit par limiter les perspectives, car il n'y a pas de fil conducteur, pas d'intrigue claire, des personnages disparaissent et sont remplacés par d'autres, le mystère s'épaissit sans raisons clairement expliquées, bref ça en devient si farfelu et si bizarre que je suis sorti de cette lecture complètement décontenancé. Après tout, c'est peut-être ce qui donne son charme à cette Bd. Heureusement que le dessin est chouette, il possède un certain attrait qui contribue justement au charme spécial de la série, même si je n'en suis pas fan ; mais j'avais bien aimé le dessin de Constant sur Mauro Caldi. C'est un récit qui fait sortir de sa zone de confort, du récit policier classique, les stéréotypes sont malmenés, la logique est foulée aux pieds, j'étais à 2 doigts de décrocher à un moment devant toutes ces bizarreries, mais je le répète, le dessin m'a aidé à tenir et c'est pourquoi il est si difficile de mettre une note, j'opte avec beaucoup d'hésitation pour une note entre 2,5/5 et 3/5.

02/04/2021 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Mon sentiment est mitigé après cette lecture, enfin du moins après la lecture des deux premiers tomes de cette série qui en compte 3. La première impression est visuelle : les couvertures sont belles, bien équilibrées, comportent de belles couleurs, et donnent envie au lecteur de bd franco-belges lambda de feuilleter les albums. L’intérieur est de bonne facture, avec ce dessin de Cornette fin, élégant, mais sans génie non plus. L’ambiance populaire new-yorkaise est à mon avis bien rendue, on sent le plaisir du dessinateur à s’y balader. La lecture, relativement rapide, est plus nuancée. Le point commun de la série est donc un hôtel de New York, qui donne son nom à la série, lequel nom vient d’une rivière souterraine qui passe sous celui-ci. Cette rivière est mystérieuse, mais on n’en saura pas plus. Ce qui est sûr c’est qu’il se passe de drôles de choses dans cet hôtel, que ceux qui viennent pour un court ou un long séjour ont tous quelque chose de particulier. En général ils sont légèrement siphonnés voire complètement zinzins. Une idée plutôt pas mal, qui aurait sans doute mérité une série plus longue ; hélas, l’arrêt de la collection Bulle noire a contrarié les projets des deux auteurs. Il faut dire que ce n’est pas exceptionnel non plus. La lecture du diptyque inaugural ne fut pas des plus passionnées, disons que j’ai lu ça sans déplaisir, mais rien de plus. L’histoire comporte son lot de personnages bizarres, de situations en décalage, une constante (sans jeu de mots par rapport au nom du dessinateur) qu’affectionne Jean-Luc Cornette (Au centre du Nowhere, du même duo, Les Passe-Murailles, Central Park…). Mais justement, sans verser dans le gore ou le verbiage à la Stephen King, peut-être eût-il été plus intéressant de pousser un peu plus le côté absurde ou décalé que peut procurer un lieu particulier comme le Red River Hotel. Hélas, c’est trop tard.

05/05/2010 (modifier)