Ananké
Lilou, une jeune fille, et Anita, une vieille femme, s'unissent pour affronter le voyage qui les attend...
Les Roux !
Lilou est une petite fille qui se sent seule. Cet après-midi-là, elle se rend sur la plage, bien décidée à ramasser quelques coquillages. Anita est une vieille dame qui se sent seule. Cet après-midi-là, elle se rend sur la plage, bien décidée à pêcher quelques étrilles. Elles ne se connaissent pas encore et, pourtant, elles auront grandement besoin l'une de l'autre au cours du voyage qui les attend
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Date de parution | 05 Mai 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je ne suis pas particulièrement séduit par cette série. Sur une thématique difficile et ambitieuse je préfère une série comme Passe-passe. Aborder les thèmes de la mort, la longue maladie ou de l'absence en direction des enfants est tout sauf facile. Souvent les mots manquent ou sont bien fades par rapport à la situation vécue. C'est un peu l'impression que j'ai eue en lisant Ananke. Le scénario propose une sorte de parcours initiatique fantastique pour rapprocher une vieille dame et une petite fille. J'ai trouvé cela un peu long avec une conclusion qui évitait d'aller au bout de la thématique. Le graphisme à base d'ordinateur est devenu un classique pour la jeunesse mais en dehors quelques paysages cela ne m'a pas fait vibrer. Une lecture qui ne m'a pas apporté suffisamment d'émotions pour que j'adhère à la proposition des auteurs.
Je ne commente jamais les avis des autres mais je me retrouve totalement dans celui de Superjé qu'il avait écrit il y a déjà six ans. On se rend mieux compte de la qualité de ses écrits malgré son jeune âge. Il avait en tout cas perçu la maturité d'une telle œuvre destinée à la jeunesse mais sur des thèmes assez tristes. La mort et la maladie d'un parent est toujours une épreuve difficile surtout pour un enfant. Comment ne pas voir la modernité d'un telle dessin qui confère à ce graphisme toute la beauté des plages bretonnes ? Comment être aveugle à ce point ? Comment ne pas succomber à ces deux personnages que tout oppose et qui vont se rapprocher pour découvrir des choses essentielles sur eux-mêmes ? Comment passer à travers en feignant l'indifférence ? On peut se poser légitimement toutes ces questions même si la réponse sera différente selon les lecteurs. Un petit conte fantastique aux accents initiatiques qui peut nous révéler un message dans un monde pas toujours très facile à vivre.
Voici un petit album sympathique, orienté jeunesse, dont l'histoire n'est pas des plus conséquente, mais qui est, je pense assez accrocheuse en tout point pour plaire à un jeune public. Ainsi, le scénario aborde, par le biais d'une petite quête initiatique dans un monde fantaisiste et onirique, des relations familiales compliquées, un enfant délaissé, la vieillesse, la maladie et la mort. C'est pas mal, pour le peu de lecture que propose l'album (et ce n'est pas un reproche, puisque l'album est tourné jeunesse). Bref, l'histoire est plaisante et dépaysante, avec des personnages hauts-en-couleurs et peut permettre une réflexion avec les parents, après la lecture, tout en restant très abordable à des jeunes enfants ayant appris il y a peu à lire. Comme en plus le dessin est chatoyant, dans un style cartoon attractif, avec ce style certes très numérique mais quand même joli, et plutôt sombre, on peut dire que ce livre est une réussite. Je ne suis pas totalement conquis par ce graphisme, mais je reconnais son efficacité. En résumé, cet album n'est pas un indispensable de la BD jeunesse, mais si vous ou votre enfant avez l'occasion de le lire, ne vous/le privez pas.
Dès le début je savais que je n'allais pas accrocher. Je n'aime pas le dessin informatisé que je trouve froid alors que je trouve que ce genre d'histoire doit avoir un dessin plus fantaisiste comme dans Olivier Rameau. Bref, un dessin qui est capable de montrer les merveilles de l'univers fantastique créé par l'auteur. Le scénario ne m'a pas trop accroché non plus. Rien ne m'a intéressé dans cette aventure mettant en vedette deux personnages dont je me fichais du début jusqu'à la fin de leurs existences. J'ai lu ce one-shot dans une indifférence générale car il n'y a rien de mémorable dans ce récit pour moi.
Les premières pages m'ont fait espérer une BD que j'allais beaucoup aimer. En effet, je suis très vite tombé sous le charme. Le dessin informatisé et fortement influencé par le domaine de l'animation s'accordait très bien avec les beaux décors de plage bretonne qu'il représentait. Les deux héroïnes, la vieille un peu ronchon et la jeune fille solitaire et débrouillarde, se sont très vite révélés attachantes. Bref, j'étais prêt à aller loin avec elles. J'ai hélas un petit peu, mais juste un petit peu, déchanté par la suite. Je me suis en effet perdu dans les circonvolutions des drôles d'aventures fantastiques qui leur arrivent ensuite. J'ai bien compris l'idée globale mais j'ai eu du mal avec les nombreux rebondissements ou du moins méandres de l'histoire. On passe d'un décor à un autre, d'une rencontre à une autre, avec une logique que je n'ai pas su capter, alternant dangers et petits bonheurs sans que j'ai su bien en comprendre les raisons. Jusqu'aux dernières pages qui viennent poser un point final attendu mais sans grande surprise. Malgré ces reproches, j'ai tout de même trouvé cette BD agréable et parfois très jolie. Outre la qualité du dessin, cela tient aussi beaucoup à la belle personnalité des deux héroïnes que j'ai suivies avec plaisir.
"Ananke" : voilà un conte initiatique à l'adresse de la jeunesse sur le thème de la vie et de la mort... Waouhou, quelle originalité me direz-vous ! Heureusement, derrière cette mise en bouche d'une banalité affligeante, on découvre un petit conte empreint de vérité et qui sait mettre en avant les difficultés de deux êtres déçus par la vie. C'est là qu'Ananke prend tout son sens. Car (pour éclairer Iannick ;) ) dans la mythologie grecque, Ananké est la personnification de la destinée, la nécessité inaltérable et la fatalité. Noirgaley, sait nous embarquer dans sa courte aventure et retomber sur ses pieds de façon intelligente. Pour ce qui est du graphisme, comme l'ont souligné les autres critiques, on découvre un dessin et une colorisation informatisée, très en vogue en ce moment. Après, on aime ou on n'aime pas, mais là je regrette l'inégalité du travail et de son rendu suivant les scènes. Si j'ai été subjugué par certaines planches du début sur les plages bretonnes (?), j'ai trouvé le passage avec l'arbre mort très mauvais. Le décalage graphique entre les personnages et les décors donne une impression de collage malheureux. Mais bon, dans l'ensemble Erwin Madrid s'en sort bien, malgré ces quelques ratés et quelques décors un peu pauvres. Alors, au sortir de cette lecture, sans avoir été complètement conquis (mais bon, suis-je vraiment la cible idéale ?), je reste sur une bonne impression générale, surtout sur ce sujet, rarement intelligemment traité en BD jeunesse.
Voici le nouveau format de conte pour enfants : très informatisé tout en gardant des formes des personnages très imagées dans des univers mystérieux assez vides mais toujours très liés à la nature. Ce court récit nous montrera la rencontre de deux êtres déçus par la vie. Leur rencontre les poussera dans leurs retranchements jusqu’à y trouver de nouveau du plaisir. Le voyage initiatique forcé que feront nos protagonistes leur apprendra à redécouvrir la solidarité, le besoin et l’individu hors de soi. Hymne au collectif, le récit emprunte des chemins classiques mais bien structurés pour faire passer un message moral fort. Les personnages crédibles participent à des univers imaginaires représentant leurs pulsions destructrices qu’ils seront amenés à combattre. A la limite les créatures rencontrées forment plus de corps pour la morale que les personnages eux mêmes, même s’il parait évident que ces créatures ne sont que leur propre reflet d’égoïsme. Graphiquement, la couleur informatisée a supplanté le naïf. De nombreux effets rendent les décors somptueux (même s’ils sont un peu vides) et certaines créatures rencontrées valent le détour. Certaines planches colorisées avec talent se regardent longuement pour la poésie graphique qui s’en dégage. Evidemment pour l’adulte cela va manquer de profondeur, tout cela s’oriente très facilement dès le début du récit, mais j’ai apprécié le chemin emprunté. Cela mérite un pour un public jusqu’à 15 ans, pour un adulte cela se revêt d’une simplicité naïve agréable à lire grâce à un graphisme travaillé avec talent.
« Ananké » ? C’est un conte mignon tout plein sur le besoin essentiel des hommes de s’unir pour affronter la solitude et les difficultés de la vie en général, voilà ce que j’ai retenu de ce récit scénarisé par Noirgaley et dessiné/colorisée par Erwin Madrid. Le résumé de la fiche de présentation de cet album se suffit en lui-même pour vous faire une idée de ce que nous proposent les auteurs. La lecture de cette bd étant assez rapide, il est inutile d’en dévoiler davantage sans gommer les effets de surprises qui attendent les bédéphiles. Pour le reste, disons que Lilou et Anita, les deux protagonistes de la bd, vont rencontrer des créatures imaginaires. Certains de ses « monstres » me sont d’ailleurs apparus assez fascinants voire carrément plus intéressants que nos deux personnages principaux. D’ailleurs, il est un peu dommage –à mon avis- que Noirgaley n’ait pas pu ou eu l’idée de travailler davantage le ressenti de notre duo (pagination trop limitée ?). Le résultat donne une histoire pas assez émouvante à mon goût sauf le dénouement (en quelques planches) qui m’est apparu touchant. Cette bd étant classée « tout public » et dans la collection jeunesse des éditions Delcourt, il ne faut pas espérer y voir des scènes dures. Cette histoire est donc assez mignonne et comporte une morale destinée aux plus jeunes. Sur ce dernier point, je voudrais rassurer les lecteurs adultes : cette éthique ne m’est pas apparue trop « moralisante »… heureusement ! Graphiquement, je trouve que la mise en couleurs est trop informatisée mais il parait que ça plait aux enfants… alors je dirais juste qu’Erwin Madrid a su y mettre des ambiances adaptées à chaque séquence. Pour le coup de patte de l’auteur, je vous laisse juge… Au final, « Ananké » est -à mon avis- un conte agréable à lire. Cependant, je lui reproche la rareté de scènes très touchantes. En plus, les personnages principaux ne me sont pas apparus aussi attachants que je ne le pensais. Je ne vous cache pas que je serais assez curieux de voir comment les enfants jugent cette bd. Au fait, je n’ai toujours pas compris pourquoi les auteurs ont nommé leur album « Ananké »…
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