De Profundis
A Alcaduy, en France, on se prépare à fêter la commémoration d'un village englouti il y a dix-sept ans. Et pendant cette fête, des crimes vont être commis. Jenny Novellas dont le père est une des victimes, veut faire éclater la vérité.
Tueurs à gages
Jenny Novellas est revenue à Alcaduy, la petite ville quittée dix-sept ans plus tôt - l'année où son père, Hector Novellas, maire de la ville et député progressiste, avait été assassiné. Pour tenter de faire la lumière sur cet assassinat, elle renoue avec sa mère, qu'elle n'avait pas vue depuis des années. Puis elle essaie de rencontrer Erwan Lambesc, mage célèbre de l'après-guerre, qui fut le conseiller occulte de son père. Mais Erwan Lambesc a complètement déjanté. Elle va à Florence, Amsterdam et Londres, retrouver d'anciens compagnons de son père à la fin de la guerre d'Espagne. Chacun dit un bout de la vérité, tout le monde ment un peu, mais au bout de cette enquête qui se mélange à ses souvenirs d'enfance, outre que les meurtres s'accumulent sur son chemin, une réalité plutôt moche commence à se dessiner : l'image de son père n'est pas aussi belle qu'elle l'aurait voulu. Un thriller politique mené de main de maître, peuplé de personnages attachants, douteux ou franchement crapoteux (le tueur à gages qui joue à des trucs très spéciaux avec les crabes et les tortues), entre les plus beaux paysages du monde (Florence) et une vallée engloutie qui émerge des eaux comme certains souvenirs émergent de l'oubli - en provoquant une gigantesque marée de boue.
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Date de parution | Mai 1996 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Le dessin de Michaud (que j’avais découvert sur Le Pays Miroir) est plutôt chouette, même s’il laisse l’impression d’avoir été insolé, comme si parfois l’encrage manquait. L’intrigue démarre sur un postulat accrocheur : l’assèchement de la retenue d’un barrage, qui avait englouti un village et quelques secrets, fait revenir à la surface le passé, l’héroïne cherchant à en savoir plus sur son père – officiellement suicidé, mais… Rapidement l’histoire s’embarque dans un décorticage des mœurs politiques, une mise en lumière – et au pilori- de ce microcosme d’ambitieux. Reste que le déroulement est trop lent à mon goût, cela manque singulièrement de rythme. De plus, je suis admiratif et surpris par la relative impassibilité de cette héroïne devant les événements qui accompagnent sa quête : les morts s’accumulent sans que cela ne la perturbe outre mesure. Et je suis au moins aussi surpris par la facilité avec laquelle les deux tueurs dézinguent à tour de bras sans être trop inquiétés – par la police par exemple… Par ailleurs le texte en voix off, relativement abondant, gêne un peu la lecture en parallèle des dialogues (d’autant plus que ce texte use d’une police franchement minuscule !). Comme pour Le Pays Miroir, du même duo, je trouve que l’histoire ne tient pas les promesses du début. Ici, assez rapidement, je me suis lassé, malgré quelques rebondissements, et j’ai fini l’histoire un peu à reculons. Note réelle 2,5/5.
(Avertissement : j'accorde toujours plus d'importance au scénario qu'au dessin) Un bon thriller que j’ai pris grand plaisir à lire. Une jeune femme revient à ses racines, le village de son enfance. Elle veut comprendre la mort de son politicien de père. Pas toujours bon de vouloir remuer le passé ! C’est ce que pense notre impayable duo de comiques-tueurs qui multiplient les bons mots et les situations humoristiques, pour notre plus grande satisfaction, avec autant de désinvolture que les assassinats des personnes qui croisent la route de Jennifer la fouineuse. Deux clans semblent s’affronter, mais la vérité est-elle conforme aux apparences ? Les encadrés de voix off sont écrits pitits-pitits (pensez aux quadras et plus, les gars !), le dessin est très joli. Cette trilogie se lit facilement et mérite qu’on s’y attarde. 13,5 / 20
Tome 1 Coté scénario, ce début ne marque rien de très original. Un complot politique pour des questions de gros sous... Mais qui sont les vrais coupables ? Et qui commandite ces deux affreux qui apprécient tant de nettoyer devant et derrière Jenny ? L'ambiance est sympathique, déjà beaucoup d'action, beaucoup de questions. L'héroïne est agréable, pas pinbèche, pas bête pas supra intelligente. Humaine. Les deux méchants ont un humour pince sans rire qui me touche...Certains en meurt de rire d'ailleurs... Et la liste des morts s'allonge sans l'ombre d'un coupable. Un bon deuxième tome ou les révélations s'accélèrent, mais où la trame se complexifie aussi. Le tout reste fluide pourtant et se lit sans difficulté. Les deux affreux sont toujours affreux. A tel point qu'ils en sont amusants. En même temps à les prendre au sérieux, cela serait trop macabre. Vive le second degré. Coté scénario, un bon troisième tome. Certaines phrases et expression de cette série pourraient en d'autre cas devenir cultes. Les auteurs réussissent à décrire l'horreur de certaines scènes avec une poésie d'autant plus cruelle. Jenny s'est faite manipulée depuis le début, elle a été téléguidée et ses réactions ont été parfaites. Maintenant c'est à elle de choisir, enfin, c'est ce que l'on essaie de lui faire croire...Réussira t elle à se libérer du passé ? Une chute surprenante, la dure loi de la politique. Une héroïne qui n'en est pas une et qui se transforme en simple marionnette. Ca en deviendrait presque triste. En fait ça en devient triste. Mais le scénario y gagne. Je remarque que cette série n'est plus éditée, tout comme Le pays miroir, une autre série de Carré/Michaud chez Dargaud. Pourquoi ? Elles en valent bien d'autres qui sortent aujourd'hui !
Un titre accrocheur, et un sous-titre intéressant à chaque tome, c'est bien, mais c'est insuffisant. Le dessin n'est pas trop mal, mais l'histoire est un vrai fouillis, et en plus elle est cousue de fil blanc. Et puis je n'ai pas du tout accroché à cette histoire nationaliste.
Déjà l'idée de départ ne m'intéressait pas vraiment, l'enquête d'une jeune fille sur la mort de son père, c'est pas très original et vu comment s'est tourné... Le dessin n’est pas mauvais, plutôt classique, on peut dire qu'il manque singulièrement de nouveau. Les visages par contre je les trouve assez moches, j'ai parfois eu l'impression que les personnages avaient des têtes de marionnettes, tout figé, sans expressions. C'est dommage parce que la mise en couleur, de l'aquarelle je pense, est jolie (c'est ce qui doit en grande partie la deuxième étoile). Mais alors l'histoire... déjà c'est chiant, il faut le dire, ça va à 2 à l'heure, mais surtout il n'y aucune logique. Genre la fille qui voit 4 ou 5 morts dus à son enquête, et qui apprend que sa meilleure amie s'est fait tuer à sa place, ne réagit pas; elle continue à faire son semblant d'enquête tranquillement. Ya pas que ça bien sûr, la police qui n'est jamais présente malgré les meurtres, 2 tueurs clairement identifiés dés le début qui ne sont jamais arrêtés, des crapauds qui mangent un homme????? Et puis même, les réactions des personnages, leurs attitudes, rien ne colle. Deux étoiles c'est pas cher payé pour une série comme ça.
Cette série est disponible sur cdiscount ou dans les bouquineries pour 2 euros par tome. L'idée de départ est intéressante, la vérité cachée par les eaux et les hommes resurgit à l'occasion de l'assèchement d'un lac artificiel. L'héroïne découvre peu à peu que son passé, ses parents, ne sont pas tels qu'elle se l'imaginait. L'enquête est longue, trop longue à mon goût, elle manque de punch et de brio. De plus je n'accroche vraiment pas aux dessins (contrairement à "Le Pays Miroir", qui passait bien).
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