Arrière-Pays / Nouvelles du pays

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Recueil de petites histoires typiquement provençales.


En Provence... Les années (A SUIVRE)

Histoires de bergers en transhumance, de fêtes de villages, de querelles de clocher et autres récits ruraux aux accents Provençaux.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 1982
Statut histoire Histoires courtes 2 tomes parus

Couverture de la série Arrière-Pays / Nouvelles du pays © Casterman 1982
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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10/05/2010 | Ro
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L'avatar du posteur Agecanonix

Ces récits courts parus dans A Suivre explorent une belle région et constituent une saine lecture "avé l'assent". Je pense que ce que j'ai lu dans les numéros que je possède correspond à l'album "Nouvelles du pays" qui sont prépubliés entre 1983 et 84, ce sont de belles cartes postales qui me rappellent beaucoup quelques voyages que j'ai faits dans ces montagnes provençales, département des Alpes-de-Haute-Provence, entre Castellane, le village d'Entrevaux avec sa citadelle, le parc régional du Verdon et son Grand Canyon, les Mées, Sisteron, Simiane-la-Rotonde ou la montagne de Lure et plus haut Barcelonnette... Avec Ferrandez, c'est comme si on y était, on est transporté et charmé par ces parfums de lavande, de garrigues gorgées de soleil, par ces vieux marchés de villages, mais aussi ses querelles de clocher ancestrales, reflets de ces gens de la terre, des ruraux qui sont fiers de leurs pittoresques villages, des vieux enracinés à leur terroir, on se croirait chez Giono, j'aime ces ambiances que j'ai retrouvées intactes dans ces récits, c'est dans notre monde qui va trop vite et qui ne sait plus où il va, de délicates touches d'un univers rural plein de charme et de valeurs qui perdurent encore heureusement, et que j'aime arpenter lors de mes virées en France. Comme quoi, il n'est pas nécessaire d'aller dans des pays lointains pour être dépaysé, on a tout dans notre beau pays, c'est pas étonnant qu'il soit la première destination touristique mondiale. Ferrandez adopte un graphisme proche de ce qu'il retrouvera dans un univers similaire avec L'Eau des collines, c'est beau, c'est frais, c'est lumineux et ça illustre parfaitement ces merveilleux reportages touristiques.

25/05/2020 (modifier)
Par jul
Note: 3/5

Une mini série de Jacques Ferrandez ( à l'origine 2 albums parus chez casterman) qui mine de rien est vraiment pas mal. Je dis " mine de rien " car le style de Ferrandez n'est pas vraiment flamboyant. De qualité certes, mais il reste un moyen de raconter des histoires. Et cet auteur possède un vrai talent de conteur du quotidien. Là nous avons affaires à plusieurs petites histoires nous narrant la vie ordinaire de quelques personnes dans la montagne provencale. C'est très réaliste, sans éclat mais vraiment touchant. En particulier L'histoire de ce celibataire qui se cherche une femme. Une bd que j'ai souvent lu et relu. Une bonne bd.

27/05/2013 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Arrière-pays et Nouvelles du pays étaient au départ deux albums distincts, respectivement parus en 1982 et 1986, contenant l'un et l'autre des histoires courtes parues dans le magazine (A suivre). Compte tenu de leur grande similitude, Casterman a fait le choix de les réunir en une seule intégrale parue en 2003. Il s'agit de récits de la campagne provençale. Des histoires très humaines, mettant en scène des villageois, des bergers, des gars de la ville en vacances ou en villégiature, ou encore de simples voyageurs. Chaque histoire compte cinq à huit pages environ. Il s'y passe peu de choses. Les amateurs d'action ou de thriller seront déçus, il s'agit de romans graphiques réalistes sur la vie des hommes, l'ambiance rurale et le soleil de Provence et des montagnes. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère qui se dégage de ces récits. Une douceur de vivre, de l'authenticité, de la chaleur, parfois même un peu d'humour. Je me suis senti un peu dépaysé, transporté dans la région des gorges du Verdon ou ailleurs au fin fond de l'arrière-pays tel qu'il était à la fin des années 70, débuts 80. Le dessin de Ferrandez n'y était pas encore aussi bon que pour ses Carnets d'Orient. Entre le début du premier volume, Arrière-pays, et la fin du second, Nouvelles du pays, publié 4 ans plus tard, son trait au départ un peu grossier et pas très attirant s'est affiné et a embelli. On peut reprocher à ces histoires leur côté légèrement vain, le fait qu'il ne s'y passe pas grand chose, mais j'ai trouvé cette lecture agréable et presque exotique.

10/05/2010 (modifier)