Le Casse - Soul man

3ème one shot de la série "Le Casse". Félix vient d'être envoyé en tant que prisonnier dans la cellule du Soul Man, véritable légende vivante qui a tué tous ses compagnons de cellule. Pourquoi l'a-t-on placé ici ?
David Chauvel Ecole Pivaut, Nantes Hubert Le Casse Prisons
Centre correctionnel d'Attica. L'arrivée d'un détenu fait grand bruit. Le prisonnier vient en effet d'être envoyé dans la cellule du Soul Man. Ce dernier, véritable légende vivante, a tué tous ses compagnons de cellule. Pourquoi le jeune Félix a-t-il alors été placé ici ? Soit on veut sa mort, soit il y a là un mystère. Commence alors entre les deux hommes un étonnant jeu du chat et de la souris...
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Date de parution | 19 Mai 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Note 2.7/5 Deux aspects scénaristiques m’ont gêné à la lecture : - - - - - - - - SPOILER - - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - 1/ Le fait que Soul Man, présenté comme le psychopathe de la prison, raconte sa vie avec trop de naturel et facilité, notamment sa passion sur la Soul, à son nouveau codétenu alors qu’ils ne se connaissent pas, et ce, même si l'auteur consent quelques efforts de mise en scène pour lui conserver un aspect menaçant. 2/ Une fin trop rapide, un peu facile, manquant de densité, mais voilà il y a un cadre de 56 pages à tenir et il faut donc une fin qui rentre dans ce format... cela fut mon ressenti en refermant l’album. Le jeune italien, personnage que l’on perçoit comme étant rusé, avec une énorme force de caractère (sa façon d’arriver et d’évoluer dans le milieu carcéral), très machiavélique aussi avec le plan imaginé, se laisse berner un peu trop facilement par Soulman en fin d’histoire. - - - - - - - -FIN SPOILER - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - - Ceci dit, ces points ne doivent pas jeter le discrédit sur une bd restant agréable à lire. Simplement, c’est une bonne bd pop corn mais il lui manque un supplément d’âme, un meilleur traitement scénaristique par moment, une meilleure exploitation de certaines idées pour en faire un polar de qualité sortant du lot. Un point qui mérite d'être souligné : les intéressantes références à la musique Soul, surtout pour un profane. Nous sommes très loin des Les Enragés (note 4/5) et Le Poisson-clown (note 4.2/5) du même scénariste.


Le dessin de Denys est correct, fait le job, même si je l’ai trouvé inégal, et pas toujours à mon goût. L’intrigue m’est apparu mollassonne sur la première moitié, qui n’est en fait qu’un long exposé du décor et une lente montée en tension, essentiellement dans un univers carcéral oppressant. Ça ressemble ainsi pas mal à un mixe entre la collection « Le casse » et la collection « La grande évasion. Mais les 20 dernières pages rachètent bien les défauts et longueurs des deux premiers tiers. En effet, cette fin est bien plus dynamique, multiplie les rebondissements (même si le dernier se laisse quand même deviner peu avant). Au final, cela donne une lecture sympathique, plutôt un bon millésime de cette collection concept très inégale. Note réelle 3,5/5.

Il s’agit du deuxième album de la série ‘Le casse’ que je découvre. ‘L’héritage du kaiser’ m’avait laissé un si bon souvenir que j’ai foncé vers ‘Soul man’ dès que je l’ai aperçu dans la section bd de ma bibliothèque habituelle. « Soul man », c’est le surnom d’un pensionnaire de l’Etablissement pénitentiaire d’Attica à New York, un homme respecté et craint pour la violence dont il a fait preuve durant son long séjour à l’ombre. Alors qu’il ne s’était plus vu imposer de codétenu après avoir tué un par un les précédents, Soul man est contraint de partager sa cellule avec Félix. Pourquoi le force-t-on à partager à nouveau sa cellule ? Ce Félix en saurait-il plus qu’il ne veut l’admettre ? C’est ce que Soul man s’acharnera à découvrir. Le scénario, que je ne pourrais qualifier de totalement novateur, a à tout le moins le mérite d’être maîtrisé. Entrecoupé de flashbacks, le récit se révèle relativement prenant. Personnellement, j’ai d’ailleurs lu l’album d’une traite. Le dessin, quant à lui, m’a paru très correct. J’ai particulièrement apprécié la gueule de Soul man. En conclusion, il s’agit d’une b.d. sans défaut majeur et ça, c’est déjà une qualité.


Un bon polar, c’est le moins que l’on puisse espérer et d’une collection qui s’appelle « le Casse » et d’un scénariste aussi performant dans le genre que Chauvel. C’est d’ailleurs ce seul nom qui a en définitive motivé mon achat. A la lecture, le récit s’avère prenant, efficace et classique. L’intrigue en elle-même n’est pas celle à laquelle on s’attend de prime abord (il ne s’agit pas de la réalisation d’un casse à proprement parlé) et j’ai apprécié cette manière de détourner la contrainte principale pour offrir un casse différent. Les personnages sont bien typés dans le style roublard sournois ou brute sournoise ou parrain sournois. Le genre de personnage à qui vous confieriez plus facilement le bon dieu sans confession que votre fille avec moyens de contraception (parce que le bon dieu, hein, il est en âge de se défendre...) Malheureusement, à l’heure de la conclusion, ces caractères sournois auront un peu trop tendance à s’effacer devant une naïveté étonnante. Le gros reproche que je pourrais faire est le rythme narratif. Tout va très vite, format oblige, et un peu plus de développements dans le final aurait été bienvenu car, en définitive, tout est beaucoup trop facile pour un des personnages principaux. Le dessin de Denys est de qualité dans une veine réaliste et sombre, influencée par les comics me semble-t-il. Il est juste un peu trop « déformé » à mon goût mais c’est vraiment personnel. Un bon polar, donc, plaisant à lire, mais rien d’exceptionnel. Un honnête 3/5 avec achat non déconseillé si vous êtes amateur du genre. Mais ce n’est pas un achat prioritaire, selon moi.

3ème opus de la série. Le meilleur des 3 ? Oui, mais à condition qu'il y ai une suite du même niveau Niveau dessin, Mr Chauvel, par ailleurs responsable de la collection, a choisi des très bons qui font du très bon. L'histoire est bien menée, on sent vraiment que tout peu basculer, que l'auteur écrit sans vraiment savoir ce qui va arriver au final. Les personnages se dévoilent petit à petit et s'avèrent complexes. Et puis il y a le final, ouais, un peu simple pour un one-shot, un peu rapide aussi. Il y a là tout pour faire une belle suite. Dans 2 ans pour un nouveau coffret Le Casse ?

Ce one shot, est, pour le moment, le plus intéressant de cette série Le Casse… Mais je ne suis pas entièrement convaincu. Je suis un habitué des scenarii de Chauvel, et je trouve celui-ci un chouilla en dessous de ses productions habituelles… Un scénario classique, un polar carcéral avec à la clef un gros paquet de pognon. Bien que classique, l’histoire est intéressante. Le Soul Man est légèrement caricatural pour être véritablement passionnant, mais sa personnalité suffit à intéresser tout de même. Le petit jeune envoyé dans la cellule en sa compagnie est assez intrigant dans un premier temps, puis perd rapidement en intérêt. Cette collection est pour le moins surprenante… Le premier tome concerne réellement un casse, mais tout de même un casse un peu particulier. Le deuxième opus ne concerne absolument pas un casse, mais ce n’est que mon avis. Quant au troisième tome, il raconte ce qui s’est passé après, et par conséquent cela ne concerne pas le braquage en lui-même. Tout le monde veut faire original, mais finalement l’ensemble est un peu « hors sujet ». A vouloir trop en faire, on passe un peu à côté. Pour en revenir à ce tome, la fin est assez plaisante, je n’ai été, ni vraiment surpris, ni vraiment déçu, j’ai été tout juste intéressé. Encore une fois, pas bouleversant. Tout comme pour la fin des deux premiers tomes, on veut clairement nous en mettre plein la vue, mais personnellement je trouve que l’effet tombe un peu à plat systématiquement… Les dessins sont bons, j’apprécie de manière générale les dessins de Denys, ceux-la ne dérogent pas à la règle. (11/20)

Troisième volume de cette série «Le Casse», cette histoire qui alterne l’univers carcéral et les flash-back est bien construite, bien rythmée et offre une intrigue assez prenante. La fin est sans doute un petit peu convenue, mais le plaisir de lecture reste présent. L’aspect graphique est bon, les couleurs sont vives et le trait est dans son ensemble précis. Hormis quelques expressions faciales plus approximatives, le dessin est de bonne facture. Dans l’ensemble, il s’agit donc d’un bon one-shot, qui reste dans la lignée des deux précédents volumes, et qui constitue un bon moment de divertissement destiné à un large public.

Mafia, meurtres, vengeance, monde carcéral, musique soul, voilà tous les ingrédients pour faire de « Soul man » une excellente histoire. Le scénario est original et bien orchestré, le suspens bien travaillé si bien que les 56 pages se lisent rapidement. Le dessin est correct sans plus, le dessinateur Denys et le coloriste Hubert reproduisent la qualité du dessin de « Comptine d'Halloween ».

L'histoire de ce troisième one shot dans la série "Le casse" est un peu longue à se mettre en place, et c'est souvent verbeux inutilement. Les 8-10 dernières pages sont vraiment bien, mais les 40 précédentes plutôt moyennes du fait de son côté polar noir un peu trop classique (les amateurs de ce genre ne seront malheureusement guère surpris par l'intrigue, les quelques rebondissements de fin de volume étant cousus de fils blancs et sans aucune originalité - mais la faute en incombe principalement à ce fichu dessin de couverture). Pourquoi conseiller l'achat alors ? Parce que la lecture reste quand même agréable, la narration étant relativement fluide dans ses va-et-vient constants, et le dessin est honorable (sans être toutefois extraordinaire). Le second opus de la série reste mon préféré pour le moment, talonné de peu par le premier. Celui-ci est à peu près du niveau du premier (peut-être un poil en dessous à mes yeux). Notez enfin que ce 3ème tome voit son prix diminué à 13,95 € (contre 14,95 € pour les deux premiers).
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